Afin de pratiquer les textes avec sagesse il est bien utile
d’écouter les commentaires de nos grands frères. Voici les quatorze
entrainements à la pleine conscience de l'ordre de l'inter être ainsi
que les commentaires de Thai sur chacun d'eux.
Conscients de la souffrance provoquée quand nous imposons nos opinions à autrui, nous sommes déterminés à ne forcer personne, y compris nos enfants, à penser comme nous, que ce soit en ayant recours à l’autorité, à la menace, à l’argent, à la propagande ou à l’endoctrinement. Nous respecterons le droit d’autrui d’être différent, d’avoir ses propres croyances et de prendre des décisions. Nous aiderons néanmoins les autres à renoncer au fanatisme et à l’esprit borné par un dialogue compatissant.
Le troisième entraînement parle du problème de la liberté de pensée, donc de l'esprit.
Beaucoup de parents transgressent cet entraînement sans même s’en rendre compte. Respecter le point de vue des autres est un point marquant du Bouddhisme. Le Kalama Sutra est l'une des premières chartes du libre examen. Dans ce sutra, le Bouddha aborde les questions de: Qui croire? Que croire? Quelle doctrine est la meilleure? et dit : ”Il est bon de douter. Ne croyez pas en une doctrine parce que les autres en ont une haute opinion, parce qu’elle vient de la tradition, ou simplement parce qu’elle se trouve dans les Écritures.
Vous devez vous demander si elle va à l’encontre de votre jugement, si elle peut nuire, si elle est condamnée par des gens de bon sens, mais si, surtout, une fois mise en pratique, elle apportera souffrance et destruction. Toute chose que vous trouverez belle, qui s’accorde avec votre jugement, est appréciée des gens sages et apporte joie et bonheur, peut être acceptée et mise en pratique. “
Comme une ombre après son objet, le troisième entraînement suit le second, car l’attitude d’ouverture et de non‐attachement aux opinions contribue au respect de la liberté d'autrui. La liberté est un des droits fondamentaux de l’être humain, de tous les êtres humains et pas seulement de quelques uns. Afin de respecter la liberté d'autrui, nous devons nous débarrasser de tout attachement et de tout fanatisme et aider les autres à faire de même.
Comment aidons‐nous les autres? “Par un dialogue compatissant". Un dialogue compatissant est l'essence d'une action non‐violente (ahimsa). C'est tout d'abord l'énergie de la tolérance et de l'amour bienveillant s'exprimant sous forme d'un langage doux, compatissant et intelligent, qui touche le coeur des gens. C'est ensuite l'engagement moral et social qui vise à les transformer. Compréhension et compassion doivent être à la base de toute action non‐violente. Toute action motivée par la colère ou la haine ne peut être appelée non‐violente (ahimsa).
En tant que parents, nous devons respecter la liberté de pensée de nos enfants, même
s’ils sont encore très jeunes. Cette pratique nous permettra d’apprendre beaucoup d’eux. Les êtres humains diffèrent les uns des autres par leurs traits de caractère, leurs capacités et leurs préférences. Nous devons essayer d’être ouverts afin de voir et comprendre nos enfants et nous abstenir de leur imposer nos opinions. Bien que les fleurs appartiennent à l’arbre, elles diffèrent des racines, des feuilles et des branches. Nous devons permettre aux fleurs d’être fleurs, aux feuilles d’être feuilles, aux branches d’être branches. Alors chacun pourra atteindre son plus haut potentiel de développement.
Troisième entraînement : Liberté de pensée
Conscients de la souffrance provoquée quand nous imposons nos opinions à autrui, nous sommes déterminés à ne forcer personne, y compris nos enfants, à penser comme nous, que ce soit en ayant recours à l’autorité, à la menace, à l’argent, à la propagande ou à l’endoctrinement. Nous respecterons le droit d’autrui d’être différent, d’avoir ses propres croyances et de prendre des décisions. Nous aiderons néanmoins les autres à renoncer au fanatisme et à l’esprit borné par un dialogue compatissant.
Le troisième entraînement parle du problème de la liberté de pensée, donc de l'esprit.
Beaucoup de parents transgressent cet entraînement sans même s’en rendre compte. Respecter le point de vue des autres est un point marquant du Bouddhisme. Le Kalama Sutra est l'une des premières chartes du libre examen. Dans ce sutra, le Bouddha aborde les questions de: Qui croire? Que croire? Quelle doctrine est la meilleure? et dit : ”Il est bon de douter. Ne croyez pas en une doctrine parce que les autres en ont une haute opinion, parce qu’elle vient de la tradition, ou simplement parce qu’elle se trouve dans les Écritures.
Vous devez vous demander si elle va à l’encontre de votre jugement, si elle peut nuire, si elle est condamnée par des gens de bon sens, mais si, surtout, une fois mise en pratique, elle apportera souffrance et destruction. Toute chose que vous trouverez belle, qui s’accorde avec votre jugement, est appréciée des gens sages et apporte joie et bonheur, peut être acceptée et mise en pratique. “
Comme une ombre après son objet, le troisième entraînement suit le second, car l’attitude d’ouverture et de non‐attachement aux opinions contribue au respect de la liberté d'autrui. La liberté est un des droits fondamentaux de l’être humain, de tous les êtres humains et pas seulement de quelques uns. Afin de respecter la liberté d'autrui, nous devons nous débarrasser de tout attachement et de tout fanatisme et aider les autres à faire de même.
Comment aidons‐nous les autres? “Par un dialogue compatissant". Un dialogue compatissant est l'essence d'une action non‐violente (ahimsa). C'est tout d'abord l'énergie de la tolérance et de l'amour bienveillant s'exprimant sous forme d'un langage doux, compatissant et intelligent, qui touche le coeur des gens. C'est ensuite l'engagement moral et social qui vise à les transformer. Compréhension et compassion doivent être à la base de toute action non‐violente. Toute action motivée par la colère ou la haine ne peut être appelée non‐violente (ahimsa).
En tant que parents, nous devons respecter la liberté de pensée de nos enfants, même
s’ils sont encore très jeunes. Cette pratique nous permettra d’apprendre beaucoup d’eux. Les êtres humains diffèrent les uns des autres par leurs traits de caractère, leurs capacités et leurs préférences. Nous devons essayer d’être ouverts afin de voir et comprendre nos enfants et nous abstenir de leur imposer nos opinions. Bien que les fleurs appartiennent à l’arbre, elles diffèrent des racines, des feuilles et des branches. Nous devons permettre aux fleurs d’être fleurs, aux feuilles d’être feuilles, aux branches d’être branches. Alors chacun pourra atteindre son plus haut potentiel de développement.
Nous remercions le Centre de méditation de l'Estrie d’où nous provient ces commentaires.