Afin de pratiquer les textes avec sagesse il est bien utile
d’écouter les commentaires de nos grands frères. Voici les quatorze
entrainements à la pleine conscience de l'ordre de l'inter être ainsi
que les commentaires de Thai sur chacun d'eux.
Lorsque nous lisons les sutras, discours du Bouddha, nous trouvons souvent l’expression :
”le grand rugissement du lion”. C'est la vérité hautement et clairement proclamée par le Bouddha ou par l'un de ses grands disciples. Le premier entraînement de l'Ordre de l'Inter‐Être est ce même rugissement. C'est la voix compatissante du Bouddha qui nous appelle.
Le Bouddha considérait ses enseignements comme un radeau qui nous aide à traverser la rivière et non comme une vérité absolue qu'on vénèrerait et à laquelle on s'accrocherait. Ceci pour éviter que le fanatisme et le dogmatisme ne prennent racine, la rigidité idéologique étant la cause de tant de conflits et de tant de violence dans le monde. De nombreux textes bouddhistes, y compris le Kalama Sutra, Arittha (Discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent) et le Vajracchedika Sutra, (Le Diamant qui tranche à travers l'illusion) ont abordé cet important sujet.
Pour le Bouddhisme, le savoir peut être un obstacle à la compréhension, et les opinions, une barrière à la vision profonde des choses.S’accrocher à ses opinions peut nous faire perdre l’occasion d’accéder à une compréhension plus profonde de la réalité. Le Bouddhisme nous encourage vivement à dépasser nos propres connaissances pour avancer sur le Chemin de l'Éveil. Les opinions (drishti) sont "des obstacles à la connaissance”. Le Premier Entraînement à la Pleine Conscience de l'Ordre de l'Inter‐Être nous éveille à la vraie dimension du Bouddhisme, à savoir une ouverture totale et une tolérance absolue. Cette ouverture et cette tolérance ne sont pas de simples façons de se comporter dans la vie quotidienne; ce sont de vraies portes menant au Chemin de la Réalisation. D’après le Bouddhisme, si nous ne cessons pas d'étendre les frontières de notre savoir, nous resterons prisonniers de nos opinions et ne pourrons pas atteindre la Voie de l'Éveil.
Dans le “Sutra des Cent Paraboles”, se trouve l’histoire d’un jeune marchand veuf qui
aimait tendrement son fils mais qui le perdit par manque de sagesse. Un jour, alors que l'homme était au loin, son petit garçon fut kidnappé par des bandits qui brûlèrent le village avant de prendre la fuite. Quand le jeune marchand revint chez lui, il trouva le corps calciné d’un enfant non loin de sa maison en feu. Dans sa souffrance et sa confusion, il pensa que ce corps était celui de son propre fils. Il pleura longuement et, après la cérémonie crématoire, il porta le sac de cendres jour et nuit en souvenir de son fils bien‐aimé. Quelques mois plus tard, le petit garçon réussit à échapper aux bandits et à rentrer chez lui. Il arriva à minuit et frappa à la porte de la maison reconstruite par son père. Pensant que quelque galopin se moquait de lui, le marchand refusa d’ouvrir. Le garçon frappa, frappa mais en vain. Ce père qui aimait tant son fils le perdit à jamais.
Premier Entraînement : Ouverture d'esprit
Conscients de la souffrance provoquée par le fanatisme et l’intolérance, nous sommes déterminés à ne pas faire preuve d’idolâtrie et à ne pas nous attacher à une doctrine, une théorie ou une idéologie, même bouddhiste. Nous nous engageons à voir les enseignements bouddhistes comme des moyens pour nous guider et développer notre compréhension et notre compassion. Ce ne sont pas des doctrines pour lesquelles nous nous battrons, nous tuerons ou nous mourrons. Nous comprenons que le fanatisme, quelle que soit sa forme, est la conséquence d’une vision dualiste et discriminante. Nous nous entraînerons à regarder toute chose avec ouverture d’esprit et avec la vision de l’inter-être pour transformer le dogmatisme et la violence en nous et dans le monde.Lorsque nous lisons les sutras, discours du Bouddha, nous trouvons souvent l’expression :
”le grand rugissement du lion”. C'est la vérité hautement et clairement proclamée par le Bouddha ou par l'un de ses grands disciples. Le premier entraînement de l'Ordre de l'Inter‐Être est ce même rugissement. C'est la voix compatissante du Bouddha qui nous appelle.
Le Bouddha considérait ses enseignements comme un radeau qui nous aide à traverser la rivière et non comme une vérité absolue qu'on vénèrerait et à laquelle on s'accrocherait. Ceci pour éviter que le fanatisme et le dogmatisme ne prennent racine, la rigidité idéologique étant la cause de tant de conflits et de tant de violence dans le monde. De nombreux textes bouddhistes, y compris le Kalama Sutra, Arittha (Discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent) et le Vajracchedika Sutra, (Le Diamant qui tranche à travers l'illusion) ont abordé cet important sujet.
Pour le Bouddhisme, le savoir peut être un obstacle à la compréhension, et les opinions, une barrière à la vision profonde des choses.S’accrocher à ses opinions peut nous faire perdre l’occasion d’accéder à une compréhension plus profonde de la réalité. Le Bouddhisme nous encourage vivement à dépasser nos propres connaissances pour avancer sur le Chemin de l'Éveil. Les opinions (drishti) sont "des obstacles à la connaissance”. Le Premier Entraînement à la Pleine Conscience de l'Ordre de l'Inter‐Être nous éveille à la vraie dimension du Bouddhisme, à savoir une ouverture totale et une tolérance absolue. Cette ouverture et cette tolérance ne sont pas de simples façons de se comporter dans la vie quotidienne; ce sont de vraies portes menant au Chemin de la Réalisation. D’après le Bouddhisme, si nous ne cessons pas d'étendre les frontières de notre savoir, nous resterons prisonniers de nos opinions et ne pourrons pas atteindre la Voie de l'Éveil.
Dans le “Sutra des Cent Paraboles”, se trouve l’histoire d’un jeune marchand veuf qui
aimait tendrement son fils mais qui le perdit par manque de sagesse. Un jour, alors que l'homme était au loin, son petit garçon fut kidnappé par des bandits qui brûlèrent le village avant de prendre la fuite. Quand le jeune marchand revint chez lui, il trouva le corps calciné d’un enfant non loin de sa maison en feu. Dans sa souffrance et sa confusion, il pensa que ce corps était celui de son propre fils. Il pleura longuement et, après la cérémonie crématoire, il porta le sac de cendres jour et nuit en souvenir de son fils bien‐aimé. Quelques mois plus tard, le petit garçon réussit à échapper aux bandits et à rentrer chez lui. Il arriva à minuit et frappa à la porte de la maison reconstruite par son père. Pensant que quelque galopin se moquait de lui, le marchand refusa d’ouvrir. Le garçon frappa, frappa mais en vain. Ce père qui aimait tant son fils le perdit à jamais.
Nous remercions le Centre de méditation de l'Estrie d’où nous provient ces commentaires.